lunes, septiembre 15

PROTÉGE MOI

C’est le malaise du moment. L'épidémie qui s’étend, la fête est finie on descend, les pensées qui glacent la raison.
Paupières baissées, visages gris, surgissent les fantômes de notre lit. On ouvre le loquet de la grille, du taudis qu’on appelle maison.
Protège-moi protège-moi, protège-moi protège-moi, protège-moi de mes désirs.
Sommes-nous les jouets du destin? Souviens-toi des moments divins. Glanant éclatés au matin, Il nous reste toute une vie pour pleurer. Et maintenant nous sommes tout seuls, perdus les rêves de s'aimer. Le temps où on avait rien fait, Il nous reste toute une vie pour pleurer, et maintenant nous sommes tout seuls.